Secteur d’activité

ASSET MANAGEMENT

L’Asset Management et les services d’investissement jouent un rôle clé dans les marchés financiers. Ces services sont essentiels pour les sociétés de gestion, les dépositaires et les services back-office post-marchés. Cependant, ils doivent s’adapter continuellement aux exigences réglementaires tout en répondant aux besoins croissants d’innovation et d’efficacité opérationnelle.

Nos convictions

Le secteur de l’Asset Management fait face à des transformations profondes sous l’effet de la réglementation, de l’essor des critères ESG et des avancées technologiques. L’intégration de l’intelligence artificielle et de la data science redéfinit les stratégies d’investissement, tandis que les plateformes intégrées transforment les modèles de distribution.

Dans ce contexte, transparence, innovation et performance durable deviennent des impératifs. Les acteurs doivent repenser leurs offres et renforcer leur agilité pour répondre aux attentes des investisseurs et rester compétitifs.

01. Exploiter les opportunités de financement à long terme, y compris pour la transition écologique

Le secteur connaît un fort potentiel de développement, en particulier après la pandémie. Cependant, des tensions politiques et économiques sont présentes.

Pour y faire face, les gestionnaires se tournent vers des produits innovants. Ceux-ci sont moins exposés aux marchés boursiers traditionnels, comme les crédits non-cotés, le private equity, l’immobilier, et les fonds à long terme. Ces derniers, dans leur dernière version, sont désormais plus accessibles aux épargnants et intègrent des actifs numériques.

02. Faire face aux évolutions réglementaires à venir

L’évolution de la réglementation demeure un levier majeur de transformation pour le secteur. En Europe, des directives comme la RIS et les politiques de financement de la transition écologique joueront un rôle central. Ces changements affecteront plusieurs aspects :

  • La conception des produits destinés aux particuliers, avec des références comparatives sur les coûts, frais et performances.

  • La gestion marketing et publicitaire des produits et fonds.

  • Un meilleur contrôle des activités des distributeurs par les concepteurs, garantissant conformité et transparence.

De plus, la révision des modèles économiques de rémunération et de distribution des fonds, ainsi que l’augmentation des interdictions de rétrocessions, modifient les pratiques du secteur. Les exigences de reporting réglementaire se renforcent, notamment pour les activités transfrontalières. Enfin, les contrôles de conformité sont intensifiés, ciblant particulièrement les activités externalisées et les pratiques des distributeurs.

03. Poursuivre l’innovation, maîtriser les coûts et favoriser le renouvellement de l’industrie

Les problématiques opérationnelles se concentrent sur l’acquisition, l’utilisation et le contrôle des données. Cela inclut les données liées à l’Investissement Socialement Responsable (ISR), les analyses associées, le reporting, ainsi que le suivi des risques et des performances. Avec l’ESAP (European Single Access Point) et les nouvelles références européennes pour les fonds, les sources et les coûts des données devraient évoluer.

La transformation digitale continue à grande échelle, en intégrant la relation client, l’analyse des produits, les activités commerciales avant-vente, et les outils de sélection de fonds. Par ailleurs, la gestion passive et les produits non cotés exigent une industrialisation accrue des procédés pour optimiser les coûts et les organisations.

En parallèle, les gestionnaires prévoient une intensification des fusions pour atteindre une taille critique. Cela s’accompagne de prises de participation stratégiques visant à compléter l’expertise et à élargir les offres proposées. Les nouvelles exigences en matière d’analyse et de reporting obligent à cette transformation pour répondre aux besoins du marché.

Enfin, avec l’implémentation du règlement T+1 en Amérique du Nord en 2024, l’Union européenne, soutenue par la Commission européenne, l’AMF, et la Banque de France, envisage de passer au règlement J+1. Cette évolution pourrait transformer les pratiques du secteur, en réduisant les délais de règlement des transactions sur titres financiers.

Business Case